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CarolineLaveissière_JérômeDelas_2023©PhilippeLabeguerie-149.jpg

 

Notre candidature est fondée sur quatre convictions communes qui définissent la bâtonnière et le vice-bâtonnier que nous aspirons à devenir.

Défendre 

 

 

* Protéger les consœurs et les confrères : contre les attaques, menaces et pressions qu’elles soient le fait des clients, des adversaires, de certains magistrats ou de l’administration. La première mission d’un bâtonnier et d’un vice-bâtonnier est de veiller, sans relâche, à protéger les avocats de relations détériorées et parfois violentes.

 

* Améliorer urgemment nos conditions d’exercice : il faut combattre le fatalisme et trouver des solutions localement pour lutter contre la dégradation sans précédent de nos conditions d’exercice tant en juridictions (notamment en référé) que dans les relations avec l’administration fiscale ou préfectorale.

 

* Faire respecter par tous nos règles déontologiques : c’est notre bien commun. C’est également notre plus bel argument concurrentiel. En complément d’une disponibilité permanente que permet un binôme, nous souhaitons mettre en place un support numérique comportant les réponses aux questions les plus courantes et un référé déontologique pour les questions urgentes. Nous ne tolèrerons pas la méconnaissance de nos règles déontologiques dans les cabinets, notamment concernant la parentalité ou la discrimination.

 

* Aider: notre métier est intense et parfois épuisant. Un bâtonnier et un vice-bâtonnier doivent être à l’écoute constante et bienveillante des consœurs et confrères, de leurs interrogations et de leurs doutes alors que notre exercice est souvent propice à l’isolement.

 

Transformer 

* Faire de l’avocat le 1er acteur du droit sur tout le territoire : cela nécessite notamment de redéfinir en profondeur la communication ordinale, de lutter systématiquement et énergiquement contre les braconniers du droit et de repositionner clairement l’Avocat par rapport aux autres professions du droit et du chiffre.

 

* Soutenir le développement de l’économie des cabinets : l’ordre doit transmettre au public une image entrepreneuriale, innovante et humaine du métier d’avocat, quel que soit le domaine d’activité. Le maintien du faire savoir du savoir-faire des avocats, y compris en matière de médiation, de droit collaboratif et d’arbitrage, sur tout le territoire, est primordial. Nous souhaitons créer une grande manifestation-promotion de notre métier, « Bordeaux place de droit ». Le soutien passe enfin par la mise à disposition de supports techniques et analytiques efficaces, permettant aux cabinets qui le souhaitent de lancer leurs projets.

 

* Trouver des solutions à la crise de la collaboration libérale : nous avons tous deux été collaborateurs et travaillons désormais auprès de collaborateurs libéraux. Cette forme d’exercice est essentielle pour l’apprentissage de notre métier et l’économie des cabinets d’avocats. Nous assistons à une crise inédite dont les causes sont multiples mais désormais bien identifiées. Des solutions existent (notamment une réflexion sur un parcours collaborateur dans les cabinets, des nouvelles modalités d’exercice de la collaboration, un travail avec l’université dans les domaines d’activités dans lesquels les cabinets embauchent massivement des collaborateurs, un accompagnement entrepreneurial des collaborateurs).

 

* Accompagner les grands changements : le plus imminent est l’intelligence artificielle qui doit être appréhendée avec réalisme tout en luttant pour maintenir notre identité. La mobilité entre les métiers du droit, la protection numérique de l’avocat ou le contrôle de la qualité des prestations juridiques sont également des changements à anticiper. Il faut aussi accompagner les cabinets qui le souhaitent dans des démarches vertueuses de protection de l’environnement.

 

* Apaiser : l’épanouissement dans notre vie professionnelle dépend beaucoup des relations que nous entretenons entre nous et avec les autres acteurs de la justice. Nous souhaitons créer des formats d’échanges entre consœurs et confrères pratiquant un même domaine d’activité, afin de renforcer le lien et permettre d’évoquer les points de crispation récurrents. Il est également essentiel de créer des rencontres avec les magistrats et les greffes pour réaffirmer nos attentes (notamment vis-à-vis de l’audience) et favoriser un dialogue franc.

 

Structurer 

 

* Gagner en efficacité : réorganiser certains services ordinaux (notamment la taxation d’honoraires) devient indispensable. Le nouveau logiciel BarOtech de gestion de l’ordre (déploiement prévu en 2023) permettra de totalement dématérialiser les démarches et les interactions avec les services ordinaux. Pour autant cette dématérialisation ne doit pas être synonyme de déshumanisation. Elle doit se faire avec et pour les avocats, avec des interlocuteurs dédiés. Elle permettra d’anticiper la dématérialisation complète des juridictions, annoncée dans le plan de transformation numérique 2027 par la chancellerie.

* Consolider : le conseil de l’ordre et les délégataires ordinaux forment une équipe dévouée au service des consœurs et confrères qui doit pouvoir compter sur des outils de travail ordinaux performants et des formations adaptées aux compétences du 5ème Barreau de France. L’Ordre doit également dynamiser le lien intergénérationnel. Aux côtés du représentant du jeune Barreau, nous souhaitons qu’un avocat honoraire élu puisse siéger au conseil avec voix consultative.

 

* Créer des supports communs : compte tenu de l’évolution des besoins des cabinets, il est, par exemple, nécessaire de créer un espace de coworking du Barreau de Bordeaux, doté de salles de réunions et de visio-conférences, respectueux de nos règles déontologiques, et, ce, à budget ordinal constant.

 

Fédérer 

 

* Renforcer le dialogue : par la tenue régulière d’assemblées générales, de consultations numériques, des appels à projets et missions et le partage rapide d’informations (résumés vidéo des séances du conseil de l’ordre et de l’activité ordinale, tenue de conseils de l’ordre décentralisés dans les territoires afin de cultiver la démocratie ordinale).

 

* Maintenir le lien : le lien entre nous doit être dynamisé par des projets fédérateurs et utiles, sur tout le territoire. Qu’il s’agisse de temps de convivialité confraternelle, culturel, sportif ou d’engagements humanitaires. Nous souhaitons créer une plateforme favorisant la pratique quotidienne individuelle ou collective d’activités sportives. Le Barreau doit aussi pouvoir maintenir et susciter des grands rassemblements fédérateurs.

 

* Réinvestir nos lieux confraternels : nous souhaitons améliorer les fonctionnalités de la bibliothèque de l’ordre à la cour d’appel. Ce lieu doit encore davantage constituer un espace d’accueil, de détente, mettant à notre disposition des casiers, des stations de charge de téléphones et ordinateurs.

 

* La création d’un fonds de dotation du Barreau : le Barreau de Bordeaux est en première ligne des combats pour la protection des droits et libertés, localement et à l’étranger. Il doit aussi se saisir pleinement des préoccupations environnementales. Nous souhaitons amplifier et concrétiser ces engagements, avec nos partenaires, en créant un fonds de dotation du Barreau ainsi qu’une manifestation annuelle permettant de soutenir des projets solidaires.

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